samedi 24 septembre 2011

Pain à la cannelle

C'est officiel, l'automne est arrivé. Et quoi de mieux pour commencer cette saison que de cuisiner un bon pain réconfortant, épicé à la cannelle? Cette épice ne plait pas à tous les palais (beau jeu de mots LA), mais le mien l'aime particulièrement. Avec un bon thé noir bien chaud, rien de mieux pour moi!

La recette du pain à la cannelle qui suit a été inspirée/adaptée de celle retrouvée ICI. J'ai effectué plusieurs modifications à la recette originale, comme la suppression du sucre blanc (substitué par du miel et du sirop d'érable... on est au Québec quand même!) et j'ai retranché une tasse de farine tout usage par une tasse et un quart de farine de blé entier.

Il vous faudra:
- 1 tasse de farine tout usage
- 1 tasse et 1/4 de farine de blé entier
- 3/4 de tasse de miel
- 1/4 de tasse de sirop d'érable pur
- 2 cu. à thé de poudre à pâte
- 1/2 cu. à thé de bicarbonate de soude
- 1 1/2 cu à thé de cannelle
- 1 tasse de babeurre
- 1/4 de tasse de beurre salé (ou mi-salé) fondu
- 2 gros oeufs
- 2 cu. à thé de vanille
- 3/4 de tasse de pacanes grillés

- 4 cu. à table de beurre froid, coupé en petits dés
- 1 cu. à thé de cannelle

1. On commence par fait griller les pacanes au four 5 minutes à 350 degrés F. Réserver.

2. Dans un grand bol, mélanger ensemble les deux farines, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et la cannelle. Réserver.

3. Dans le bol du malaxeur, mélanger le babeurre, beurre fondu, les oeufs et la vanille.

4. À l'aide d'une spatule, incorporer tranquillement les ingrédients secs aux ingrédients humides dans le grand bol du malaxeur. Mélanger jusqu'à l'obtention d'une texture lisse et uniforme.

5. Dans un petit bol, mettre ensemble le beurre froid et la dernière cuiller à thé de cannelle. À l'aide d'une fourchette, mélanger ensemble pour que la cannelle imprègne les petits cubes de beurre. Ajouter au mélange du malaxeur.

6. Ajouter les pacanes grillées au mélange. Mélanger à la spatule, puis transvider le mélange dans un moule rectangulaire de 9 po x 3 po, préalablement beurré et fariné.

7. Cuire environ 45 minutes à 350 degrés F.

Et tandam!!! De un, votre "chez vous" sent merveilleusement bon et de deux, vous avez l'automne en bouche en dégustant ce bon pain à la cannelle. Le goût de l'épice est bien présent, tout en étant pas trop agressant. Personnellement, j'aurais ajouté un petit 1/3 de tasse de cassonade à la toute fin du mélange. Bien que ce pain ne soit pas un gâteau, il manque une petite "touch" de sucré.

Bon week-end!
LA

dimanche 18 septembre 2011

P'tit dej au Lawrence


On entre au Lawrence comme on entre chez un ami, en ce dimanche matin d'automne un peu frisquet. À notre arrivée, à l'ouverture, la porte est grande ouverte et on nous accueille avec le sourire. Premier arrivé, premier servi, il vaut mieux arriver à 10h00 tapant pour le brunch, sans quoi vous risquez d'attendre une bonne heure avant de pouvoir vous asseoir.


L'endroit est petit, mais a tellement de cachet. Avec un café au lait et la douce lumière du matin qui surplombe le café, la journée est assurément bien partie.


Le menu est assez simple et se résume à une quinzaine de plats originaux et différents. Pour débuter, si vous avez faim, il faut partager les beignes au chocolat. Format «Timbit», servis chauds et saupoudrés de sucre granulé, ils seront engloutis en moins de deux. Plaisir garanti.

Pour la suite, cela va des oeufs florentine, au traditionnel déjeuner anglais, en passant par les «crumpets» confiture et les viennoiseries. Tout le monde y trouve son compte. Ce matin-là, on optera pour le pain doré servi avec fruits des champs et chantilly. Gargantuesque!


Et pour le fried eggs et chanterelles, servi sur pain au soda. Le salé du pain, avec la douceur des chanterelles et du jaune d'oeuf coulant est in-des-cri-pti-ble! J'ai déjà le goût d'y retourner pour re-goûter à ce délectable déjeuner!



L'endroit est petit et devient rapidement victime de sa popularité. C'est plein à craquer dès 10h05. Mais croyez-moi, les déjeuners valent le réveil-matin...ou l'attente!

MH
Lawrence
5201 Saint-Laurent
Montréal (QC)
514-503-1070


jeudi 15 septembre 2011

Réconfort d'automne chez Phô Lien


Bienvenue/Welcome! La plupart d'entre vous connaissez probablement déjà les restaurants Phô Lien. Donc, on le sait, on ne réinvente pas la roue ici. Mais connaissez-vous LE meilleur Phô où l'on peut incontestablement manger LA meilleure soupe tonkinoise? Voyons voir...


Selon nous, pour déguster «zhe» soupe, il faut vous rendre sur la rue Côte-des-Neiges, au coin du chemin de la Côte Ste-Catherine. L'endroit est minuscule et déborde à chaque midi d'étudiants affamés (dont nous).

Comme c'est déjà le retour des classes pour MH et LA, quoi de mieux que de s'offrir ce délicieux réconfort?


Chez Phô, on ne vient pas pour le décor. Soyez donc avertis, il ne s'agit pas d'un bon endroit pour une première date. D'autant plus que, malgré la rapidité du service, l'odeur de petit phô aura amplement le temps d'imprégner vos vêtements et cheveux.

Ceci étant dit, on aime particulièrement ce service ultra supra rapide parce qu'il nous permet justement de retourner rapidement à nos livres. Le personnel est très gentil et prône le côté «viet bonne franquette», le serveur n'hésitant pas à venir chercher à maintes reprises, des baguettes entreposées sur notre table. On trouve ça drôle. On aime Phô.

En plus de la soupe tonkinoise, vous trouverez sur le menu, toutes sortes d'autres spécialités asiatiques qui feront votre bonheur, comme les délectables rouleaux impériaux que nous avons partagés en entrée.


Toutefois, si l'on se fie à notre expérience du jeudi 15 septembre 2011, nous n'avons vu aucun autre plat que la soupe tonkinoise sur les tables voisines. C'est pour dire!

Alors n'attendez plus! C'est un réconfort assuré, surtout par temps gris!

MH & LA

PS-Argent comptant seulement!

Phô Lien

5703 Côte-des-Neiges
Montréal (QC)
(514) 735-6949

mardi 13 septembre 2011

Simili tartiflette en camping

Ah! Le camping! Qu'on déteste cette activité ou qu'on l'adore, reste qu'il n'y a rien de plus relaxant que de se retrouver face à un cours d'eau entouré de sapins où on n'entend ni autoroute, ni klaxons de voitures... 2 minutes pour certains suffises (MH) alors que pour d'autres une fin de semaine n'est pas assez (LA, moi).

J'ai fait du camping tout au long de ma tendre enfance. J'adore l'odeur du feu, ne pas avoir accès à internet, me laver les dents avec un sac d'eau suspendu à un arbre et regarder les canards sur l'eau. J'affectionne tout particulièrement le camping d'automne, où la chaleur n'est pas accablante et les soirées se passent près du feu, bien emmitouflés à regarder les étoiles.

De plus, je me suis très récemment remise au tricot. Ma mère et moi avons donc pu profiter de cette fin de semaine pour avancer notre couverture de laine (projet de longue haleine, me direz-vous), sans culpabiliser de ne rien faire... Parce qu'en camping, il n'y a rien à faire! Et c'est ce qui est merveilleux.

En camping, on peut aussi cuisiner (si on est bien équipés). À mon arrivée sur le site de camping, mes parents m'avaient déjà concocté une petite salade froide de maïs, betteraves, citron, thym et huile d'olive et un sandwich au jambon blanc, fines herbes et laitue. Ça commence bien un samedi ensoleillé.

Pour le souper, on se sent encore plus inspirés. Ma mère, à qui j'ai parlé de ma fameuse expérience de la tartiflette des Alpes françaises (voir ici), se rappelle une recette qu'elle avait l'habitude de faire... Et c'est ainsi qu'on se lance dans la confection d'une simili tartiflette québécoise.

Pour 4 personnes
- Une douzaine de pommes de terre, non-cuites
- 1 gros oignon blanc
- 4 cu. à soupe de crème fraîche 15%
- Quelques tranches de jambon blanc
- 2 tasses de fromage cheddar fort ou gruyère ou reblochon, râpé
- 1 cu. à soupe de Bovril au poulet
- Poivre du moulin

On coupe d'abord les pommes de terre et l'oignon en fines tranches. On fait de même pour le jambon blanc. On râpe ensuite le fromage, que l'on peut également couper en tranches fines.

On dispose de la crème 15 % (ou 35% pour une texture plus crémeuse à la sortie du four) dans le fond d'un plat allant au four*. On fait un premier étage alternant pommes de terre, oignons, jambon et fromage.

* À noter que mes parents ont une petite roulotte... Avec un four. Bon, ce n'est pas aussi pittoresque qu'un camping sauvage mais quand même...

À la toute fin de ces étages, on rajoute un peu de fromage pour bien gratiner le plat. Finalement, on recouvre le tout d'un peu de Bovril au poulet (l'ingrédient secret de ma mère) et de poivre du moulin. Le Bovril n'est pas très "fancy", mais cela relève bien le goût de tous les ingrédients au moment de la cuisson. Direction le four pour environ 1h30 à 325 degrés F.

À la sortie du four, on dirait une vraie tartiflette... Mais c'est une simili tartiflette. C'est une excellente recette de type "j'ai pu rien dans le frigo" et qui sent merveilleusement bon. Elle est un grand classique chez nous et tout le monde l'adore... On reste toujours surpris par le résultat final. À servir avec une salade verte ou des asperges grillées comme nous l'avons fait, et le tour est joué!


Bon début d'automne!
LA

dimanche 11 septembre 2011

MH en Espagne.


Tout comme LA, j'ai aussi pu profiter des joies de l'Europe cet été. Plus précisément, c'est en Espagne que le conjoint et moi sommes allés nous relaxer en juillet dernier. Mais côté bouffe, on n'a pas chômé! Armés de notre caméra, on a ainsi pu immortaliser quelques mets typiquement catalans, que l'on voudra reproduire lors de soupers entre amis.

À Barcelone, notre ville coup de coeur, on est resté marqués par les soupers tardifs, les tapas, le rosé frais en fin d'après-midi, les épiceries fines et les vastes marchés....


Comme tout bon touriste, on s'est fait prendre par quelques ratées de bord de mer. Notamment, cette salade césar un peu triste et ce sandwich indescriptible rebaptisé «vol au vent». Les petites tranches de pain blanc sec semblaient vouloir rejoindre les mouettes. Mémorable mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Au moins on a bien rit!


Loin de nous l'idée d'associer cet attrape-touriste à la gastronomie espagnole. Ci-dessous, deux de nos coups de coeur du voyage: les croquettes catalanes (pommes de terre onctueuses, fromage et jambon ibérique, le tout frit...what's not to like? J'en ai mangé presque tous les jours) et la pieuvre grillée au pimenton. Le tout accompagné de sangria maison.


Un autre classique catalan à reproduire chez soi: le pan con tomaquet. Une grande tranche de pain paysan grillé, que l'on frotte avec une gousse d'ail avant d'y écraser une tomate. On arose d'un filet d'huile d'olive et on saupoudre de fleur de sel. C'est si simple, mais si bon. À droite, une paella du El Gran Café à Barcelone.


À Barcelone, on a particulièrement aimé déambuler dans les marchés. Notre favori, le Marché de la Boqueria, qui regorge de produits fins et de trouvailles. On y flâne des heures et on y déjeune, mêlés à la faune locale.



On a fini notre voyage en beauté au Bar del Pla, à Barcelone. Ce petit bar à tapas est caché au détour d'une rue étroite, en plein coeur de la vieille ville. L'ambiance est festive, les tapas sont bons et le vin coule à flot. Une adresse à retenir, si vous êtes en ville.

Pain perdu d'aubergine au fois gras et légumes marinés. J'en rêve encore...


Tapas de luxe aux pommes de terre, fromage et saucisse et salade fraîche d'été (fraises, fèves, noisettes grillées, vinaigrette au balsamique)

Et l'incontournable crème catalane, accompagnée d'un petit espresso.

Viva Espana!

MH
El Gran Café
Avinyó,, 9
08001 Barcelona, Espagne
933 187 986


Mercat de la Boqueria
C/ LA RAMBLA, 91
08002 Barcelona, Espagne
933 182 584


Bar del Pla
C/ Montcada, 2
08003 Barcelona, Espagne
932 683 003

mardi 6 septembre 2011

LA en France.

C'est avec tristesse que je suis revenue samedi dernier de mon magnifique voyage en France. Non, je m'excuse mon Montréal chéri, tu ne m'as point manqué durant ces deux semaines. Pour calmer ma mélancolie (et mon jet lag), je peux toujours regarder mes trop nombreux clichés de voyage... Dont ceux qui ont immortalisé mes plaisirs gastronomiques. Pas besoin de vous mentionner que mon copain et moi avons pris quelques livres de croissants/vin/sucre au cours de ces semaines... Au diable! Le CEPSUM m'attends patiemment à mon retour, ainsi que mon ordinateur de travail.

J'ai commencé mon escapade dans le sud-ouest, près de Toulouse, pour ensuite passer quelques jours en Provence, pour monter dans les Alpes et pour enfin terminer à Paris. Chaque région a ses spécialités gastronomiques et je me suis fait un devoir d'y goûter. Je me donne pour la cause... Parce que, oui, la France c'est des baguettes, des fromages et du foie gras, mais bien d'autres choses aussi!

Voici en rafale tout ce à quoi j'ai pu goûter... Juste pour le fun!

Croissant à la pâte d'amande, tresse au chocolat, brioche, beignet au Nutella (oh mon dieu), croissants au beurre et escargot aux pistaches...

Parce que le conjoint aime un peu trop le Nutella... Des crêpes au Nutella to go.

Des choses rafraîchissantes pour la plage et un sorbet au citron servi dans un citron.

Des pizzas vendues dans des voitures ambulantes bien connues des petits villages.

Des crêpes au sarrasin avec des oeufs, fromage, lardon ou jambon blanc.


Des sandwichs homemade qui goûtent le ciel pour un pique-nique et du buffala à 1 euro 33 centimes pour l'apéro.

Un cassoulet, mets régional dans le sud-ouest de la France. Il demande plus de deux jours de préparation et contient des haricots blancs, du canard, des saucisses de Toulouse... Et un petit peu de paradis.

Une tartine au jambon fumé, basilic et mozzarella, des spaghettis aux tomates fraiches et basilic, des gambas flambées à l'aneth.

L'incontournable matinal.

Les Alpes et ses gauffres au sucre, ses ravioles au beurre et aux morilles et le Mont Blanc.

Une baguette à la raclette et au jambon blanc, une polenta et la tartiflette. Cette dernière fait partie, avec la raclette et la fondue au fromage, des mets régionaux de la Savoie. Elle se constitue de pommes de terre, de lardons, de crème fraîche et de fromage reblochon gratiné... et encore un petit peu de paradis.

Festivité.

Paris et son Bouillon Chartier où on écrit votre commande sur la table et où les serveurs doivent pouvoir tenir 8 assiettes dans leurs mains pour être engagés! Des escargots à l'ail.

Une crème brulée.

Chez Julien, une soupe à l'oignon gratinée et un pavé de saumon de Norvège.

Un stop final au Café des 2 Moulins dans Montmartre pour un club sandwich avec des oeufs. On recommande encore une crème brûlée qu'on casse du bout de la cuillère, comme Amélie.


Et on retourne à la maison. Mais nous n'avons pas de place dans nos valises pour rapporter notre voiture de location. C'est triste.

En France, on prends le temps de déguster un café sur une terrasse avec des copains: on ne le prends pas take-out. On s'achète une baguette de pain frais chaque matin: on ne culpabilise pas de la manger au complet en une journée. On mange tard et on se lève tard. Merci, France, pour ces vacances.

Bonsoir, aurevoir!
LA