jeudi 31 mars 2011

M:BRGR

Après une virée shopping avec mon penchant masculin (e.g. mon frère), direction M:BRGR pour manger le burger à notre goût et à notre prix.

Ce n'est pas la première fois que je m'y rends, oh non. Les petites touches secrètes de la place m'y ont déjà attiré plusieurs fois pour diverses occasions. Je ne sais pas ce que ce resto a de différent des autres où l'on revisite les classiques fast food (remember Greasy Spoon, anyone?), mais à chaque fois je suis comblée.

L'endroit est peuplé de gens anglos/trentaine avancée/je bois un gin tonic au bar/ je porte mon habit de travail, mais on s'y sent toujours bien accueilli peu importe notre look! En plus, le service est toujours A1. En fait, c'est toujours la même serveuse qui nous sert et elle est adorable. Je lui ai même avoué ce soir. Ahhh, moi et mon éternelle empathie envers les serveuses....

Bon, et côté bouffe, c'est quoi?
C'est un menu super tape-à-l'oeil, noir/blanc et en blocs sur lequel on vous explique que vous pouvez "créer" le burger de vos rêves. On commence par la boulette (boeuf AAA, Kobe, tofu, etc...), votre pain (régulier, au blé ou une feuille de laitue?) et ensuite vos condiments....

Ah. C'est ici que le tout devient fantastique. Vous avez envie de champignons portobellos avec brie fondant? De légumes grillés et de fromage de chèvre (MH style)? Où plutôt d'oignons caramélisés comme le choix de mon frère? Tout y est. TOUT, je vous dis. La liste fait pratiquement toute la longueur du menu. Avec un extra $$$ bien sur pour chaque ajout. Mais quand même. Il fallait y penser...

On craque également pour les frites de patates douces que nous avons prises à la solitaire ce soir. C'est qu'habituellement, je prends le panier de fritures (frites, frites de patates douces et oignons frits)... À vous de tester la limite graisseuse dans vos artères.

Bien entendu, il n'y a pas que des burgers au menu. Les classiques du fast food sont tous revisités, du "chien chaud" au "mac'n'cheese'. J'ai pour ma part opté pour la poutine avec le porc effiloché. J'étais grandement inspirée par l'émission "l'Épicerie" d'hier soir. On y montrait comment cuisiner ce fameux porc effiloché (longue marinade, longue cuisson)... Dès que je l'ai vu sur le menu, j'ai sauté sur l'occasion. Bien entendu, je n'ai pas terminé mon assiette (j'aurais eu besoin de l'aide de MH... Mon dieu MH, où étais-tu ce soir?) mais quel goût excellent! Autant pour le porc que pour la sauce, l'équilibre recherché en poutine y était!

Bref, le M:BRGR est un excellent lieu de rendez-vous pour les gens qui boudent les légumes, qui reviennent de magasiner et qui boudent les légumes, qui sont festifs et qui boudent les légumes ou alors qui sont très exigeants côté confection d'hambourgeois... et qui boudent les légumes.

Tout le monde y trouve son compte, c'est assuré.

À +
LA

2025 Drummond (coin Maisonneuve)
Montréal, Québec
(514) 906-2747

dimanche 27 mars 2011

Rendez-vous festif au Greasy Spoon

Samedi dernier, pour notre souper "Retrouvailles entre filles après la mi-session", nous nous sommes rendues au Greasy Spoon, avenue Laurier. À ceux qui désirent essayer ce resto, armez-vous d'un ventre vide et d'une envie de fast-food version de luxe!

L'ambiance du resto est très cool, jeune et super festive... En plein ce qu'on recherchait!

21 heures sonne et nous avons faim. Verre de vin à la main, on attaque nos entrées que nous avons décidé de partager entre nous. En ordre: Le mac'n'cheese, les pogos aux fruits de mer (crevettes, pétoncles et calmars), la poutine (au smoked meat... My god!) et les crevettes tempura (non-photographiées parce que floues).



Le tout était décadent! Mention spéciale pour la poutine aux frites rondes et plates qui fut terminée en hâte par MH ("Vous êtes suuuuures les filles que vous n'en voulez plus?"). Le mac'n'cheese ne laissait pas sa place non plus! Les crevettes tempura étaient accompagnées d'une mayonnaise légère qui complétait parfaitement le goût des crevettes.

Pour le repas, nous avons opté pour le tartare du jour qui était offert en entrée, que nous avons demandé en 5 portions. Écrit à l'ardoise avec les autres plats du jour, il semblait très alléchant! Gravlax de saumon avec aubergines frites... Le tout est arrivé sur une grande plaque de bois style rustique. Les portions étaient plutôt modestes pour 14$, mais le saumon était très frais et gouteux. Les aubergines étaient un peu fades, elles auraient eu besoin de l'aide d'une petite sauce.

(Veuillez noter les mains énervées devant la beauté du plat)

Et finalement, pour clore le tout en beauté (bonjour ventre plein), nous avons pris 2 biscuits mi-cuits afin d'accompagner notre petit verre de porto... On ne saurait rendre justice à ce dessert. Quelle excellente idée si peu exploitée en restauration mais qui fait des éclats! Un gros biscuit chaud, fondant et chocolaté... Comme dirait MH : "What's not to like?"

Bref, ce souper fut clairement une réussite. Le service a été courtois, discret et l'ambiance était parfaite pour un souper entre amies... À ré-essayer cet été avec la terrasse, il parait que c'est magnifique! Mais attention aux soupers romantiques: Traversez plutôt la rue pour aller au Leméac!

Un petit - : Est-ce qu'on pourrait avoir notre vin servi dans des coupes à vin? On peut comprendre le concept décontracté et désinvolte, mais reste que ceux qui prennent la peine d'acheter une bouteille (ou des, dans notre cas...) au resto préfèreront la boire dans une coupe.

Sinon, A+!
MH et LA

Le Greasy Spoon
160 av. Laurier Ouest
Montréal, QC
514-495-7666

dimanche 20 mars 2011

Soupe tonkinoise


Quoi de mieux, après une fin de semaine festive, que de cuisiner une bonne soupe tonkinoise maison. Super réconfortant et simple en plus. Comme dirait LA, tout est dans le bouillon!

Les ingrédients peuvent changer selon vos goûts, mais voici quelques idées:
  • Pois mange-tout
  • Petits maïs
  • Fèves germées
  • Échalotes vertes
  • Crevettes
  • Tofu
  • Vermicelles de riz
  • Lime


Et quel est le secret d'un bon bouillon maison? La pâte miso! Cela se vend maintenant en épicerie et ça donne un goût vraiment intéressant au bouillon.


Pour le bouillon, on a porté à ébullition 5 à 6 tasses de bouillon de poulet auquel on a ajouté du basilic thaï, de la pâte miso, du gingembre haché finement, du sambal oelek, de la sauce poisson et de la sauce soya.

Quelles sont les quantités me direz-vous? Difficile à dire car on y est vraiment allé à l'oeil et selon nos goûts (un peu de ceci, un peu de cela, freestyle).


Déposer les ingrédients que vous voulez garder croquants au fond d'un gros bol de service. Lorsque le bouillon semble prêt, y cuire les crevettes et les pâtes (à la toute dernière minute). Verser le tout sur les ingrédients frais et servir avec des arachides et un peu de jus de lime.


Bon appétit!

MH

jeudi 17 mars 2011

Délicieux restaurant Soy

C'est de manière super spontanée (message texte à mon conjoint: "J'ai envie d'aller manger au Soy" à 17h30 de l'après-midi, complètement barbée par ma journée d'étude) que j'ai essayé le restaurant Soy de la chef Suzanne Liu hier soir. Une chance qu'on était mercredi, car j'ai eu le temps de lire sur quelques critiques que les réservations sont de mise pour les soirs plus populaires (lire ici jeudi soir, vendredi soir et samedi soir). Le restaurant était super calme à notre arrivée.

L'endroit est tout petit et la décoration très discrète. Déjà en rentrant les odeurs qui rodent me creusent l'appétit au plus au point. J'avais FAIM.

Nous avons choisi en entrée la soupe won ton façon Shanghaï et les dumplings au canard et basilic poêlés. Les deux choix étaient délicieux, le bouillon de la soupe extrêmement gouteux tout en restant léger (photo manquante puisqu'elle n'avait pas fière allure...Un soupe reste une soupe). Les dumplings poêlés étaient h-a-l-l-u-c-i-n-a-n-t-s. Tous les éléments étaient réunis afin de m'ouvrir l'appétit davantage!

Comme plat principal, j'ai pour ma part opté pour les pétoncles tempura avec sauce miso et sésame. Six beaux pétoncles frais et cuits à la perfection, minitieusement déposés sur une immense feuille sous laquelle se cachait mon riz! Petit note spéciale pour la petite sauce qui était excellente.

De l'autre côté de la table, on a choisi le poulet aux arachides sur nouilles, légumes sautés et pommes vertes. Il est parfois désagréable d'avoir une sauce aux arachides trop forte (aka une rôtie au beurre d'arachide) qui tombe sur le coeur... On en était bien loin de cela! Juste assez assaisonnée et magnifiquement présentée, l'assiette était vraiment une réussite et a été mangée jusqu'à la dernière nouille.

Pour deux entrées, deux plats principaux, un demi-litre de vin et le service, compter un maximum de 75$. Le restaurant vous offre également un menu dégustation à 35$ pour appétits gargantuesques, mais comme je ne fais pas partie de cette catégorie avec mon appétit de petit oiseau qui grignote (wow LA, quelle belle auto-description), j'ai résisté à la tentation. Mais la table d'à côté l'avait choisi et laissez-moi vous dire que les plats qui y passaient avec l'air plus alléchants les uns que les autres...

Bref. Wow. Simple, fin et bon. Mais je ne suis pas une innovatrice du monde culinaire montréalais en vous proposant cette critique pleine d'éloges... Cette place fait des ravages depuis plus de 10 ans.

A+
LA

5258 Boulevard St-Laurent
Montréal, H2T 1S1
(514)-499-9399

mercredi 16 mars 2011

Pappardelle bolognese a la Mario Batali


Quel beau souper en perspective! Inspirés par cette recette de Mario Batali, le conjoint et moi nous sommes lancés dans la confection de pâtes fraîches dimanche dernier. Sauf pour la préparation (à la main!) des pâtes, c'est ultra simple.

Pour la bolognese (6-8 personnes):
  • Huile d'olive
  • 2 oignons moyens coupés finement
  • 4 branches de céleri coupées en dés
  • 2 carottes coupées en dés
  • 5 gousses d'ail
  • 1 livre de veau haché
  • 1 livre de porc haché
  • 1/4 livre de pancetta ou bacon
  • 1 boîte de pâte de tomate
  • 1 tasse de lait
  • 1 tasse de vin blanc (Avertissement: caillots garantis si vous mixez le vin et le lait dans la même tasse pour économiser de la vaisselle)
  • 1 cu à thé de thym frais
  • Sel et poivre
  • Parmigiano reggiano pour servir

VERSION MARIO

Faire suer les oignons, le céleri, les carottes et l'ail dans l'huile d'olive sur feu moyen. Lorsque les légumes sont translucides, ajouter le veau, le porc et la pancetta et bien mélanger. Augmenter le feu pour bien faire brunir la viande en mélangeant constamment pour que rien ne colle.

Ajouter la pâte de tomate, le lait, le vin et le thym et porter à ébullition. Réduire ensuite le feu et laisser mijoter 1 heure à 1 heure 30. Assaisonner de sel et poivre au goût.

Simple n'est-ce pas? Et cette sauce est tellement bonne, c'est incroyable!

Ce n'est pas vraiment là que ça se corse, mais plutôt lors de la confection des pâtes. Comme LA et moi nous étions déjà lancées dans la confection de pâtes fraîches, je pensais que j'étais devenue une habituée. Plus besoin de robot, on peut les faire à la main! Ouin...

Recette de base de Mario (pour 1 livre de pâtes)
  • 3 1/2 à 4 tasses de farine tout usage
  • 4 oeufs XL
  • 1/2 cu à thé d'huile d'olive
La recette consiste à former un puits au centre de la quantité (un peu trop approximative à mon goût) de farine et y déposer les oeufs et l'huile. Jusque là, ça va bien et c'est beau.


Puis, fouetter les oeufs en y incorporant graduellement la farine. C'est très ardu, parce que le «mur» de farine ne cesse de s'écrouler et le jaune veut alors fuir sur le comptoir. Ouf... on y arrive tant bien que mal mais il y a de la farine partout.



Lorsque le mélange semble relativement solide et non fuyant, pétrir la pâte avec les mains pour former une boule.



Nous avons obtenu cette boule semi craquelée farineuse...Est-ce que le repos au frigo lui fera du bien? C'est ce que nous allons voir, parfait pendant que la sauce mijote.


Après 1 heure de repos au réfrigérateur, notre pâte semble encore très friable, mais on la passe tout de même à la machine à pâtes fraîches. Ça semble l'aider...surtout après plusieurs aplatissements consécutifs. Une fois la pâte amincie, la couper soi-même pour former les pappardelles.

Avertissement: Ne faites pas comme nous et ne mettez pas vos pâtes en «moton» car elles y resteront et le processus sera à recommencer. Oh boy.


Cuire les pâtes 1 à 2 minutes dans l'eau bouillante salée et accompagner de sauce bolognese.

VERSION MH + CONJOINT

Ce n'est pas une réussite totale côté consistance de pâtes, disons que si j'avais reçu ce plat au restaurant, j'aurais douté de leur origine...Mais bon, c'est fait maison et comme l'effort influence le goût, c'était excellent!

MH

dimanche 13 mars 2011

La tarte au chocolat de L'Express


Cette histoire a commencé le mois dernier. Alors que je lisais tout bonnement le Châtelaine du mois de février, je suis tombée sur CECI!


Est-ce que je rêve? La recette de LA meilleure tarte au chocolat, comme ça, disponible pour nous, amateurs de cet incontournable du restaurant L'Express? Merci Joël Chapoulie! Le tout semble relativement faisable (attention je n'ai pas dit facile!), mais il faut faire la tarte 24 heures à l'avance, car elle aura à reposer au réfrigérateur. Hier après-midi, le moment était venu...suis-je une vraie cuisinière?

Déjà, les ingrédients annoncent que ce ne sera pas de tout repos. Les quantités ne sont pas à la 1/2 tasse près, mais bien à la cuillère à thé près. Voyez par vous-même:

Pâte sucrée
  • 1/4 tasse + 2 cu à thé de beurre non salé ramolli
  • 1/2 tasse + 1 cu à soupe de sucre glace
  • 3 oeufs: 2 jaunes et 1 entier
  • 1 tasse + 2 cu à soupe de farine tout usage
Ganache
  • 1 et 1/4 tasse de crème 35%
  • 2/3 tasse de lait
  • 285 g de chocolat mi-amer
  • 1 oeuf battu

1. Préchauffer d'abord le four à 325 degrés F. Pour la pâte sucrée, battre ensemble le beurre et le sucre glace. Battre est un bien grand mot si vous n'avez pas la super-duper-machine multifonction de LA, disons plutôt mélanger. Ajouter ensuite les oeufs battus (2 jaunes et 1 entier).


2. Battre au fouet pour éliminer le plus possible les grumeaux. Incorporer ensuite la farine à la main. Avertissement, la pâte est ultra ultra collante. Même notre pauvre spatule ne lui a pas résisté. Une fois la pâte homogène, former une boule et la mettre au réfrigérateur pour au moins 30 minutes.



3. Après ce temps, la pâte sera beaucoup moins collante et elle sera prête à abaisser. Applatir la pâte sur un plan fariné et la déposer dans une assiette à tarte à fond amovible. Presser la pâte avec les doigts au besoin pour que chaque recoin soit couvert.



4. Préparer une papillote d'aluminium avec des fèves sèches pour la cuisson de la pâte. Ceci permet d'éviter que la croute lève et fasse des bulles pendant la cuisson. Mettre au four à 325 degrés F pour 15-20 minutes, où jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée.


Comme vous pouvez le constater, ladite (la maudite) papillote a collé sur la croûte et l'a brisée. Bon, premier échec. Et M. Chapoulie qui me regarde du coin de l'oeil sur la page du Châtelaine. J'ai chaud. Quelle est la raison de ce bris, je ne sais pas trop. La croûte était-elle trop mince? L'ai-je sortie trop rapidement? Si cela vous arrive, replacez les morceaux et le chocolat se fera un plaisir de tout recoller ensemble. Poursuivons.


5. Pendant que la croûte repose, augmenter le four à 400 degrés F. Pour la ganache, porter à ébullition le lait et la crème sur feu moyen. Y ajouter le chocolat et brasser constamment pour que le tout devienne homogène (environ 5-10 minutes). C'est un peu comme faire un chocolat chaud à l'ancienne.


6. Une fois la ganache bien foncée et homogène, retirer du feu et ajouter l'oeuf battu, en remuant pour ne pas qu'il coagule.


7. Verser la ganache dans la croûte et mettre au four à 400 degrés F pour environ 15 minutes. Après 15 minutes, j'ai cru au désastre puisque le chocolat «bouillonnait» dans sa croûte. Chapoulie riait presque dans le Châtelaine...Ah la la...

8. Finalement, j'ai envoyé la tarte réfléchir au réfrigérateur pour la nuit. Advienne que pourra!



Finalement, c'est une réussite! La ganache a bien figé au réfrigérateur et a pris l'apparence d'une truffe. Il ne restait qu'à saupoudrer de poudre de cacao pour obtenir cette version finale...



Je ne dirais pas que cette tarte est «inratable», comme l'avançait M. Chapoulie, mais ce n'est pas trop difficile. De quoi impressioner vos amis et vos convives et c'est divinement bon!

MH

jeudi 10 mars 2011

Terrine de champignons


C'est le grand retour à la cuisine! Le conjoint et moi venons tout juste de revenir à notre appartement, après deux semaines passées comme sinistrés (car «the shit hit the fan» à notre appartement et tout y a cassé en même temps). Bref, maintenant, c'est le grand retour et j'avais hâte de pouvoir enfin cuisiner une recette pour le blogue.

Je cherchais quelque chose de simple et qui se sert bien à l'apéro ou comme collation. Je suis alors tombée sur une recette de terrine aux champignons (champipous pour les intimes), proposée par Josée Di Stasio. L'idée semble originale, surtout qu'on (je) associe plus souvent la terrine à la viande effilochée (miam, il va sans dire) qu'à un concept végé.

En regardant la recette, j'ai l'impression que ladite terrine aura plus l'apparence d'une trempette que d'une terrine... Mais bon, c'est finalement un peu toujours comme ça les trucs végé, bravo pour l'effort, mais ce n'est jamais tout à fait bon comme la version viande.

On se lance! Pour la trempette-terrine-végé-viande effilochée wannabe, vous aurez besoin de:
  • 1 paquet de champignons café ou la même quantité de pleurotes ou shiitakes émincés
  • 5 feuilles de sauge fraîche ciselées
  • 2 gousses d'ail hachées
  • 1/2 tasse de vin blanc
  • 1/4 tasse de crème
  • 2 cu à soupe de beurre
  • Zeste de citron (ou peut-être pas pour LA, vu sa mauvaise expérience avec la recette du Chef Louis)
  • 1 tasse de noix de pacanes (la recette originale propose d'utiliser des noix de Grenoble, mais la différence est minime. Petite pensée pour LA qui aime mimer la différence entre les deux sortes de noix)
  • Sel et poivre

1. Commencer par faire revenir les champignons à feu moyen, sans utiliser de corps gras (l'utilisation d'une poêle anti-adhésive pourrait être de mise), jusqu'à ce qu'il se déshydratent complètement.

AVANT

APRÈS

2. Quand les champignons sont bien déshydratés (vous vous demanderez s'il en reste suffisament dans votre poêle pour une terrine, la réponse est oui), ajouter le beurre, la sauge et l'ail et faire revenir encore 5 minutes.

3. Ajouter ensuite le vin blanc et laisser réduire de moitié. Lorsque c'est fait, retirer du feu et ajouter la crème. Assaisonner au goût.



Si (comme moi) vous vous êtes toujours demandé quelle est la différence entre les 50 sortes de crème disponibles à l'épicerie et plus spécifiquement ce qu'il y a de différent entre la crème de table et la crème à cuisson et bien j'ai la réponse pour vous. Si vous achetez de la crème de table et que vous incorporez celle-ci à un mélange chaud, elle fera tout plein de petits grumeaux (pourquoi? Je ne sais pas). Vous êtes avertis.

Ceci étant dit, comme ça s'en va «toute dans l'blender», il ne faut pas s'en faire. Vous devinez donc la prochaine étape...

4. Mettre au mélangeur, ou au robot, la préparation de champignons et les noix. Vous obtiendrez la consistance désirée plus facilement si vous avez préalablement moulu les noix.

5. Verser ensuite dans des ramequins et laisser refroidir au réfrigérateur.


Pour le moment, la terrine est plutôt trempette...Josée a-t-elle raison d'appeler cela une terrine? Je le saurai demain!

À bientôt!

MH