mardi 30 novembre 2010

MH reçoit en grand (la suite)


Au menu ce soir...

Bouchées pour l'apéro
Gigot d'agneau en croute de moutarde et herbes fraîches, servi avec flageolets, tomates à la provençale et patates sucrées
Tarte aux pacanes

La tarte aux pacanes est au four. Pour l'apéro, on fait ça simple et bon, une assiette variée:
  • Croutons au parmesan et confiture de figues
  • Saucisson à la bière
  • Olives variées
  • Cornichons
  • Pailles au parmesan

Le tout est servi sur une planche à la bonne franquette! Rien de plus simple quand on n'a pas beaucoup de temps devant soi pour préparer une entrée.




Ça tombait bien pour la préparation des pailles au parmesan, puisque le four était déjà à 400 degrés F pour la tarte aux pacanes. Pour le gigot, je me suis inspirée de cette recette de Ricardo. C'était la première fois que je cuisinais un gigot et je dois dire que ça s'est assez bien passé (j'ai survécu).

Pour préparer la croûte à la moutarde:

  • Moitié-moitié de moutarde de Dijon et de chapelure (à l'oeil disons 5 cu à soupe de chacune)
  • Herbes fraîches au goût (j'ai mis du romarin et du thym)
  • Un peu de beurre
  • Zestes de citron
  • Ricardo met aussi de l'ail et je me rends compte que j'ai oublié...En fait, j'ai plutôt préparé de l'ail confit (un ail complet dans du papier d'aluminium avec un filet d'huile d'olive...on peut le mettre dans le four en même temps que l'agneau). Miam!

Le gigot d'agneau sans os est habituellement vendu ficelé et entouré de morceaux de gras (style bacon d'agneau). Ricardo recommande de le déficeler délicatement et d'enlever les morceaux de gras. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai fait seulement une de ces deux étapes (le déficelage)...Après 5 minutes de cuisson, les morceaux de gras étaient tombés sur les patates sucrées! Pourquoi MH? Pas super. Ne faites pas mon erreur et enlevez tout le gras d'abord.

En fait, ces morceaux de gras sont remplacés par la croûte à la moutarde. Une fois le gigot «nettoyé», le badigeonner de cette sauce-croute à la moutarde (comme pour le glaçage d'un gâteau), sur tous les côtés sauf la base. Il est plus facile de le faire alors que le gigot est déjà sur sa plaque de cuisson (une autre erreur de ma part...on apprend!)

Il faut cuire l'agneau sur une lèchefrite (avec environ 3 tasses d'eau dans le réceptacle). J'ai disposé les patates sucrées (coupées en tranches épaisses) autour du gigot et elles ont cuit en même temps que lui.

On doit d'abord faire cuire l'agneau à 425 degré F pour 20 minutes, puis réduire le four à 375 degrés F pour une autre heure environ. La pièce que j'avais était d'environ 3,5-4 livres. Si vous utilisez un thermomètre à cuisson, je l'ai sorti lorsque l'aiguille était juste au-dessous du 150 degrés (cuisson médium).

Ensuite, on le laisse reposer 10 minutes sur une planche à découper, recouvert d'un papier d'aluminium (si on le coupe trop tôt, tout le sang s'écoule et la viande devient très sèche).

Cela vous laisse le temps de préparer la sauce. J'ai acheté un délicieux fond d'agneau à la Maison du rôti, que j'ai fait réduire avec un peu de vin rouge (un délice!).



(Le conjoint aime les trop grosses tranches on dirait)

Pour les tomates à la provençale, j'ai utilisé des tomates italiennes que j'ai coupées sur le sens de la longueur et déposées dans un plat allant au four. Elles étaient parsemées de persil italien, de parmesan, de chapelure, de zestes de citron, de sel et de poivre. Elles ont cuit, elles aussi, en même temps que l'agneau.

Il ne reste plus que les flageolets! Je les ai tout simplement achetés en boîte et réchauffés à la poêle avec un oignon et deux gousses d'ail (Attention! Il faut prendre le temps de bien rincer les flageolets si non le tout peut devenir assez «pâteux»). À la toute fin, au moment de servir, j'ai ajouté du persil italien frais, un peu de jus de citron, du sel et du poivre.

Et voilà!




On peut dire mission accomplie en 1h30!

Degré de difficulté: 8/10. Comme dirait ma mère, il faut que vos invités soient disciplinés, car quand le gigot est cuit, il est cuit! Si vos convives prennent 10 minutes à s'asseoir, vous aurez chaud (et votre gigot, lui, ne le sera plus)! Mais comme on disait toujours à ma mère quand ça lui arrivait «vous n'êtes pas votre gigot»!

Bon appétit!

MH

lundi 29 novembre 2010

La tarte aux pacanes de grand-maman Françoise

Samedi soir dernier, j'ai reçu en grand!

Ma mission: Tout cuisiner, de l'entrée au dessert et proposer un accord mets et vins réussi.

Vous connaissez l'expression «le rêve et la réalité»? Elle m'est revenue en tête au retour des courses pour le souper: il est 16h00 et je n'ai encore rien fait! Bouffée de chaleur...Mes invités doivent arriver pour l'apéro vers 17h30. Si l'on tient compte de tout ce que j'ai à cuisiner en 1h30, je fais le calcul que mon dessert «maison» doit me prendre 10 minutes, tout au plus. Oh j'ai chaud...Est-ce possible?

Et bien à 16h07 top chrono, j'avais fini de cuisiner le dessert et il était déjà au four. Quelle est cette recette miracle qui impressionnera vos convives sans même vous donner chaud (exlcuant bien sûr les bouffées de chaleur d'anticipation féminine)?

La tarte aux pacanes simplissime de grand-maman Françoise!




Ma mère m'a transmis la recette il y a quelques semaines et j'avoue qu'elle m'a semblée assez simple au premier coup d'oeil. Mais maintenant testée et approuvée, cette tarte est définitivement mon dessert favori pour recevoir!

Il faut mélanger tous les ingrédients ensemble (vraiment pas compliqué) et les verser dans une abaisse non cuite (au four 45 minutes à 400 degrés F). Je n'avais ni le temps, ni le goût, de me lancer dans la confection d'une pâte brisée maison et, encore une fois, je me suis tournée vers l'honnête Tenderflake.

C'est vrai que ce n'est pas comme de la pâte «maison» mais je me suis dit qu'ils ont travaillé fort, chez Tenderflake, pour trouver LA meilleure combinaison d'ingrédients. Pourquoi ne pas profiter, nous aussi, de cette recette parfaite?

Voici la version finale de la simplissime et oh combien délicieuse tarte aux pacanes de grand-maman...(merci grand-maman de cette découverte!)



Oui, elle semble un peu trop cuite, mais les invités ont adoré le goût (et pas seulement pour me faire plaisir). En fait, je crois que j'ai peut-être mis plus de pacanes que ce qui était requis...Les pacanes en trop ont probablement dépassé et ont eu un léger coup de soleil...Oh well!

Degré de difficulté: 0,0000001/10

Vous pourrez bientôt lire la seconde partie de la mission «MH reçoit en grand et doit cuisiner en 1h30»!

À +,

MH

dimanche 28 novembre 2010

M sur Masson

AH! Les brunchs! Ils ne font pas l'unanimité chez tous (sortir de chez soi au moment du réveil?) mais il y a de ces places qui nous font tellement adorer le concept qu'on a envie d'en faire une habitude. La sortie de ce matin entre copains n'était pas à thématique ''habituelle'' du genre on se rejoint au café tous les dimanches matins, mais bien due au manque de disponibilités en soirée (nous sommes 10 à devoir concorder nos horaires, voyez-vous)! Quoi de mieux pour compenser? On aime les brunchs!

Au cours d'une chaîne de courriels, plusieurs noms de restaurants dits ''À brunch'' sont sortis... Mais notre choix s'est arrêté sur le M sur Masson, qui se situe, bien entendu, sur la rue Masson... Et quel choix ce fut!

On a eu la chance d'avoir un brunch à atmosphère relaxante (peut-être parce que la popularité du restaurant se fait plutôt sentir le soir). Le resto est divisé en deux salles, ce qui fait en sorte qu'une certaine intimité est préservée. Exit les conversations des tables voisines au sujet de la veille qui résonnent dans le resto et le bruit (intolérable selon moi) des ustensiles qui se fracassent ensemble... Au M sur Masson, on fait tout dans la simplicité et dans la délicatesse. On vous sert même votre jus d'o. dans une coupe de vin! Pour ma nature matinale un peu ''bougonne'', j'ai adoré l'ambiance relaxante du M.

Côté nourriture...

MIAM! On vous propose une table d'hôte de brunchs (du jamais vu pour moi!) avec un choix d'entrées (jus d'o., une petite verrine de fruits, yogourt et granola servie dans un petit pot Masson -*attention le concept- ou soupe du jour), le plat principal et un dessert... de quoi en satisfaire plus d'un! On peut choisir des repas plus simples de type oeufs, chorizo, patates, petits champignons... ou aller dans l'extravagance comme mon amie qui a choisi l'oeuf bénédictine au saumon avec salade... Un délice! L'assiette fut terminée (et partagée) ne laissant plus la moindre petite trace de nourriture!

Le décor est sobre et invitant. Fait en longueur et en hauteur, M sur Masson a vraiment l'apparence d'un petit bistro de quartier montréalais! Les tables en bois foncé sont entourées de belles chaises de type rétro et de bancs d'église restaurés... Wow!

Seul petit hic: Le prix? Sans vouloir être ''gratteuse'' (car je ne le suis pas du tout), un bol de café au lait à 5,50$ avant taxes... c'est un peu de l'abus! On parle bien de café et de lait ici...

Mais sinon, on y retourne sans hésiter lorsque les soirées entre amis ont la mauvaise habitude de s'espacer... Le brunch est définitivement un bon moment à passer entre copains... ou en amoureux!

À + mes chers
LA

2876, rue Masson
Montréal, QC H1Y 1W9
(514) 678-2999


mercredi 24 novembre 2010

On fait notre pain (seconde partie)

Avant d'aborder les explications concernant la fabrication de nos petits pains à l'avoine, voici, tel que promis, la photo finale du foccacia Olive et Gourmando (qui était coincée dans la caméra de LA avec un fil de transfert de photos oublié chez MH mais pas vraiment dans le fond).

Bref. Le voici:


Enchainons tout de suite avec les petits pains à l'avoine de la mère de MH. Pour 12 petits pains, vous aurez besoin de:

  • 2 tasses d'eau bouillante
  • 1 tasse de flocons d'avoine
  • 1/4 de tasse de mélasse ou de sirop d'érable (nous avons opté pour la mélasse ''ta mélasse es-tu passée date, elle reste collée dans le fond'' dixit LA)
  • 2 cu. à soupe de beurre
  • 1 et demie cu. à thé de sel
  • 1 cu. à thé de sucre
  • 1/4 tasse d'eau tiède
  • 1 sachet de levure active traditionnelle
  • 2 tasses de farine tout usage et plus si nécessaire
  • 2 tasses de farine de blé entier

Dans un grand bol, mélangez d'abord l'eau bouillante, les flocons d'avoine, la mélasse, le beurre et le sel. Laissez le mélange tiédir tout seul dans son coin.


Dans un autre bol, préparez la levure traditionnelle en l'activant avec 1/4 de tasse d'eau tiède et 1 cu. à thé de sucre. Laissez agir environ 10 minutes jusqu'à ce qu'elle vous semble gonflée. Dans un troisième bol (ouf), ajoutez la moitié de la farine totale, soit 1 tasse de farine tout usage et 1 tasse de farine de blé entier.

Ajoutez la farine et la levure au mélange d'avoine (prévoyez un gros bol!) et battez avec une cuillère de bois jusqu'à ce que la préparation soit lisse (environ 3 minutes). Ajoutez graduellement le reste de la farine en remuant.

Pétrissez sur une surface farinée jusqu'à ce que la pâte soit élastique, soit environ 5 à 8 minutes. À noter que cette pâte est supra collante, vous devrez donc ajouter plus de farine (contrairement à la recette du focaccia!).

Malheureusement, nous ne pouvons publier les photos du pétrissage, puisque cette étape a été complétée par MH qui est très complexée par ses mains non-photogéniques.

''Inspirez-vous dont des belles photos des mains de LA avec le focaccia'' - MH

Laissez la pâte reposer dans un bol huilé (recouvrir de tous les côtés) et laissez lever dans un endroit chaud pendant 1 heure ou jusqu'au double du volume. Le four éteint avec lumière allumée fut, encore une fois, l'option choisie par MH et LA.

Lorsque la pâte a reposé et a atteint le double de son volume, défoulez-vous et donnez-lui un bon coup de poing pour enlever l'air (''Fun!'' -LA). Abaissez à nouveau et façonnez une bûche de 30 cm de long.

Coupez en 12 parts et façonnez chaque portion en une boule. Placez sur une plaque à biscuits et laissez lever 30 minutes (Oups! Ça on réalise qu'on a oublié de le faire...)


(Les deux du devant étaient une tentative de pains au parmesan). Faites cuire de 20 à 25 minutes ou jusqu'à ce que le dessous des pains sonne creux quand on le tape. Laissez-les refroidir sur une grille.

Pour ce qui est des pailles au parmesan, rien de plus simple: nous avons improvisé!

Sur une abaisse de pâte feuilletée, saupoudrez du parmesan frais râpé, des zestes de citron et du poivre moulu. À l'aide d'un couteau, coupez des bandes que vous replierez sur elles-mêmes afin que le parmesan ne tombe pas. Ensuite, torsadez-les!

Cuire au four à 400 degrés F une quinzaine de minutes ou jusqu'à ce que la pâte soit dorée.

Voilà! C'est ce qui conclut notre expérience de boulangères! Les pains ne sont pas difficiles à faire et sont constitués d'ingrédients très accessibles que l'on a souvent chez soi! Prévoyez au moins 4 heures pour la confection complète des pains (temps de repos, cuisson...), soit un bon après-midi!

Degré de difficulté: 6/10

MH et LA Bordeleau


lundi 22 novembre 2010

On fait notre pain (première partie)

Nous sommes en 1874, MH et LA, femmes au foyer accomplies, décident de faire leur propre pain. Il fait froid dehors, on se croirait en plein tournage des Filles de Caleb! En fait, fortes de notre réussite à confectionner nos propres pâtes fraîches, on voulait relever un défi encore plus grand. La levure nous fait peur, on est convaincues que du pain fait maison (par nous) sera dur comme une roche. Envers et contre tous, on se lance!

On a deux recettes en tête: les petits pains à l'avoine de la mère de MH et le focaccia du Olive & Gourmando, présenté lors de l'émission de Josée Di Stasio. Déjà, le choix de la bonne levure à l'épicerie fut une épreuve en soi...Allez hop, on prend tout!




En fait, on a finalement opté pour les deux sortes de levure en sachets individuels (traditionnelle et instantanée). Et on a bien fait, les deux recettes requièrent chacune une levure différente.
On a fait le focaccia en premier, puisque le temps de repos est plus long.

Ingrédients:
  • 3 tasses de farine non blanchie
  • 1 cu à thé de sel
  • 1 sachet de levure sèche instantanée
  • + ou - 1 tasse d'eau
  • 1/4 tasse d'huile d'olive
  • Semoule de maïs (facultatif)
  • Huile d'olive (pour badigeonner la pâte)
  • Sel et poivre
  • Pour la version MH et LA les boulangères: zestes de citron, olives vertes tranchées, romarin frais

Bon. Commencez par vous servir un bon verre de vin, car vous aurez chaud!


Mélangez d'abord les ingrédients secs ensemble (sauf la semoule de maïs). Ajoutez ensuite le mélange d'eau et d'huile au mélange sec.




Formez une boule et «pétrissez» celle-ci de 10 à 15 minutes sur un plan fariné. Comme le conseille Josée, il ne faut pas trop ajouter de farine lors du pétrissage. Cela pourrait changer la recette et alourdir votre pain. Gare aux pains de roc, nous avons très peu fariné notre plan de travail:


Si vous optez pour notre version, c'est le moment d'ajouter olives vertes, romarin et zestes de citron. Déposez ensuite le focaccia dans un bol huilé (recouvrir de tous les côtés) et laissez reposer de 60 à 90 minutes dans un endroit chaud et sec (nous l'avons laissé reposer dans le four, avec la lumière allumée).


Après le temps de repos, étendre la pâte du focaccia sur une plaque allant au four, sur laquelle vous aurez saupoudré de la semoule de maïs (c'est ce qui donnera le croustillant de la croûte du dessous, comme une pizza!). Il est important de ne pas tirer la pâte dans les airs, mais bien de l'étendre à plat (on ne sait pas pourquoi mais c'est comme ça).





Cuire environ 20 minutes à 425 degrés F, jusqu'à ce que le focaccia soit doré et croustillant. Il se peut que vous deviez le remettre directement sur la grille du four pour rendre le dessous encore plus croustillant (c'est ce que nous avons fait).

Malheureusement, dans la festivité de la réussite du focaccia et du vino en après-midi, LA a oublié le fil de la caméra sur laquelle se trouvait le résultat final. Il vous sera donc présenté un peu plus tard, avec la seconde partie de notre mission...à suivre...

MH et LA


vendredi 19 novembre 2010

Nous sommes omnivores

Vous avez une fringale et vous vous trouvez au coin de Marie-Anne et St-Laurent? Nous avons trouvé une magnifique place pour vous! Omnivore, comptoir libanais fait dans la simplicité et dans le bon goût. Les saveurs nouvelles de l'Orient sont au rendez-vous (exit le taouk graissouse de chez A***). Les saveurs sont beaucoup plus subtiles, tout le monde y trouve son compte.

C'est un comptoir : vous choisissez votre repas à l'ardoise. Vous pouvez le manger sur place, bien que la majorité le prenne pour emporter! On vous conseille personnellement de manger sur place, nous trouvons que le décor est vraiment mignon et le personnel super gentil.

Nous avons pris un combo boisson + salade (Fatoush) + sandwich pour la modique somme de
13$ pour LA et 10$ pour MH. Nous avons goûté au Beirut et au M.... on ne se souvient plus du nom! Ça arrive! En tout cas, les deux étaient au boeuf, avec des cornichons, humus, oignons... Mioum!

Les portions sont parfaites pour un dîner, juste assez ''bourrantes''
(mais pas trop) pour deux filles un peu pressées.

On a beaucoup aimé: le goût nouveau, le personnel accueillant et les prix d'amis!
On a moins aimé: rien? On y retourne au plus vite!

À très bientôt!
MH et LA
p.s.: aujourd'hui on a fait notre pain pour 12 mois, à suivre plus tard en fin de semaine.

Omnivore
4351 St-Laurent (coin Marie-Anne)
514-307-5353

mercredi 17 novembre 2010

La sauce à spaghetti de maman

Vous souvenez-vous de ces journées où l'on revient de l'école et, juste à l'odeur qui embaume la maison, on sait que notre mère a cuisiné notre plat préféré? Pour moi, ce souvenir est lié à la sauce à spaghetti de maman.

Lorsque ma soeur et moi sommes parties en appartement, ma mère nous a légué ses précieuses recettes de famille en un super livre qu'elle a fait elle-même (ça va du carré aux dattes aux sauces pour fondue chinoise, tout y est, une vraie mine d'or!).


Et dans ce livre, se trouve la recette de LA meilleure sauce à spaghetti que voici...



Quand je cuisine une recette de ma mère, j'aime écouter la même musique qu'elle pour me mettre dans l'ambiance. C'est donc sur des airs de Serge Reggiani que j'ai amorcé la recette en chantonnant. En plus, il pleut dehors, le parfait scénario pour cuisiner du comfort food.

La recette est somme toute assez simple, mais certains ingrédients font toute la différence. En fait, tout est dans la boulette! Je me souviens avoir demandé à maintes reprises à ma mère de faire une version «full boulettes» de sa sauce et c'est pourquoi (je crois) il y a autant de saucisses italiennes dans la recette finale. Car c'est avec celles-ci que vous confectionnerez-vous même les fameuses boulettes. Je préfère le goût des saucisses italiennes piquantes, mais si vous êtes sensible sur «le piquant», peut-être vaudrait-il mieux les cuire dans une poêle différente ou remplacer par des saucisses douces.

Vous commencerez donc par faire suer les légumes (n'est-ce pas un beau travail de coupe?) dans un peu d'huile d'olive, comme le dit la recette...




Ajoutez ensuite les épices (une pincée d'origan et une feuille de laurier), avec les boîtes de tomates en dés et de pâte de tomate. Portez le tout à ébullition et laissez ensuite mijoter 1 heure à feu doux.




Lorsque tout a bien mijoté, ajoutez la viande et les olives noires (au goût) et laissez à découvert une autre heure (comme le dit la recette, s'il manque de liquide, n'hésitez pas à ajouter du vin rouge ou à couvrir). Et voilà! Vous verrez, grâce à cette recette, votre maison sentira divinement bon le comfort food (à faire avant l'arrivée du conjoint, il sera conquis!)



Bon appétit et à bientôt!
MH


PS- Oui vous avez bien vu, j'ai changé de casserole en cours de route. Je vous préviens, cette recette est un format «familial 4» alors utilisez votre plus grosse casserole (il me semblait aussi que j'avais une montagne de légumes...)

PPS- Le choix du boeuf extra-maigre n'y est pas pour rien. Si vous achetez du boeuf maigre ou pire ordinaire, votre sauce sera très «graissouse»

mardi 16 novembre 2010

La chasse du meilleur croissant aux amandes...

... est ouverte!

Faites-nous part de vos meilleures adresses à croissants en ville ou en banlieue!

Selon moi, le meilleur croissant aux amandes jamais mangé est au De Froment et De Sève dans le secteur Rosemont / Petite Patrie. Mais attention, pour le manger il vous faudra... un ventre complètement vide!

LA :)

2355 Beaubien Est (coin des Écores)
Montréal, QC
H2N 1N3
514-772-4301

lundi 15 novembre 2010

Un week-end à New York


La fin de semaine dernière, je suis allée visiter ma soeur à New York. La température était parfaite (17 degrés au soleil), les arbres étaient colorés et toute la ville était dans l'esprit féérique du Thanksgiving qui approchait à grands pas. On a essayé toutes sortes de bons restos et d'endroits branchés pour le 5 à 7. Malheureusement, j'ai oublié ma caméra à la maison (Quelle horreur!). L'unique photo que je peux mettre sur le blog est donc une photo de cellulaire des arbres de Central Park (pas si mal tout de même...).

J'ai quand même pensé vous dresser une liste de bonnes adresses, en espérant que les descriptions rattraperont le manque de photos. On a eu la chance de se laisser guider par des habitués de la ville (merci S, JF, P et MP!) et on a découvert des endroits vraiment cool!

Il est 22h00, on est jeudi soir et on vient d'arriver. Le copain de ma soeur propose d'aller prendre un verre au Flatiron Lounge (37 West 19th Street). D'abord, ce jeudi soir dans la grosse pomme ressemblait à un gros samedi d'été à Montréal tant il y avait de monde dans les rues. Super inspirant quand on est festif sur semaine! Le Flatiron Lounge est situé dans Chelsea, c'est un petit endroit vraiment sympathique, hipster chic et qui offre des drinks à très bon prix (et des peanuts épicées addictives). L'endroit est assez calme pour se parler, mais juste assez bruyant pour créer une ambiance festive. Bref, on aime!

Le lendemain matin, on se fait suggérer d'aller déjeuner au Grey Dog (242 West 16th Street), toujours dans Chelsea. Un joli petit resto de quartier où l'on peut soit manger sur place, soit prendre différents pains et muffins pour emporter (muffins aux bleuets, aux dattes, aux carottes, pains aux zucchinis, aux bananes, tarte aux pacanes, aux pommes, brownies et j'en passe!). On a choisi l'option assise et on a pu siroter un délicieux café (ils font même des lattés au soya et des chaï lattés), tout en profitant du réseau Wi-Fi gratuit. Les déjeuners sont gargantuesques! Puisqu'on ne pouvait se décider, le conjoint et moi avons partagé (oui ça m'arrive): croissant du matin aux oeufs, fromage et saucisses (servi avec ses p'tites patates) et crêpes aériennes plus que parfaites! On était tellement ravis qu'on est retournés avant de partir dimanche (où on a testé et approuvé le granola maison et le Irish porridge).

* À noter, le Irish porridge est la seule chose qui n'est pas gargantuesque, pauvre conjoint, c'était son plat...Tous les gars des tables environnantes le regardaient avec un air qui semblait vouloir dire: «Dude, you know there's bacon on the menu?»

Après une journée passée au musée et à flâner dans Central Park, on a rejoint nos amis pour l'apéro au Bier Garten (848 Washington Street). Notre coup de coeur! L'endroit est immense et rempli de tables conviviales. On y propose différents formats de bières en fut (dont l'immense buck allemand typique) et aussi quelques plats de type «finger food». Entre amis, on a partagé un pretzel géant (servi avec deux moutardes différentes) et des saucisses choucroute. Un délice! L'ambiance est tellement bonne, on aurait pu y rester toute la soirée. Le Bier Garten est situé tout près du très branché Standard Hotel où logent souvent les célébrités, soyez alertes!

Notre souper du samedi soir était au De Santos dans Greenwich Village (139 West 10th Street). Encore une fois, super réussi. Un resto italien très convivial où l'on a mangé des pâtes dignes de l'Italie. Avec beaucoup de vino, chacun une entrée et un plat de pâtes, ainsi que 2 desserts partagés à 5, le tout est revenu à 60$ par personne. Vraiment bien!

Comme vous le savez, les bonnes adresses abondent à New York et je pourrais continuer à énumérer nos trouvailles encore longtemps. Je vous laisse donc sur d'autres coups de coeur que je vous recommande de découvrir à votre tour (si vous avez plus de 2 jours à passer à New York)...

Balthazar (Un mot: MIAM! 80 Spring Street)

Highlands (Brasserie écossaise proposant des cocktails à base de scotch et des bières anglaises et écossaises. Une très belle ambiance et un personnel attentionné. 150 West 10th Street).

Pizzeria Kesté (LA meilleure pizza que j'ai mangée à vie (après la Da Willy). Josée Di Stasio a visité l'endroit lors d'une émission consacrée à New York. 271 Bleecker Street).

Pastis (C'est le petit frère du Balthazar. Bistro français très branché du Meatpacking District ouvert pour le brunch, le dîner et le souper. 9 9th ave).


À bientôt!
MH



dimanche 14 novembre 2010

Le gâteau au chocolat d'après sieste de ma maman.

C'est comme une habitude légendaire. Ne me demandez pas pourquoi, mais à chaque fois que ma mère fait une sieste, au réveil, elle a envie d'un gâteau au chocolat. C'est immanquable. Et elle n'a pas envie de n'importe quel gâteau au chocolat (pour ma part je me satisfais très bien d'un bon gâteau McCain)... Non. Ma mère doit faire la recette de gâteau au chocolat "nouvelle méthode" de Jehane Benoît.

Dans le livre original (qui vient de la grand-mère de ma mère, écrit à l'intention des bonnes femmes au foyer), on peut retracer, le livre fermé, la page de la recette tant il y a de cacao sur les feuilles. C'est pour dire le nombre de fois qu'il fût confectionné et testé, ce gâteau!

Il vous faudra:
  • 2 tasses de farine
  • 1 3/4 tasses de sucre
  • 3/4 tasse de cacao
  • 1 1/4 c. à thé de soda
  • 3/4 c. à thé de poudre à pâte
  • 1 c. à thé de sel
  • 3/4 tasse d'huile végétale
  • 3/4 tasse de lait
  • 1 c. à thé de vanille
  • 1/2 tasse de lait
  • 3 oeufs
*Vous n'hallucinez pas, il y a deux fois du lait: il faut en mettre à deux moments séparés.

La procédure est assez simple (souvenez vous, vous devez être capable de faire cette recette lorsque vous êtes encore semi endormis au réveil de votre sieste).

Je me demande même si je dois mettre des chiffres à mes étapes... Bon, allez:
1. Mélangez tous les ingrédients secs ensemble (les 6 premiers).

2. Ajoutez l'huile végétale, le *premier* lait et la vanille. Mélanger.
3. Ajoutez les oeufs et le *second* lait.
4. Mélangez avec ardeur!


5. Versez le mélange dans un moule à cheminée idéalement (malheureusement, je n'en ai pas en ma possession *message subtil pour Noël à ma famille*), donc je sépare le mélange dans un petit moule plat et des moules à cupcakes!


6. Cuire environ 45 minutes dans le four à 350 degrés, ou jusqu'à ce qu'un cure-dent ressorte sec du gâteau. Le temps de cuisson varie considérablement si vous choisissez un seul moule à cheminée, ou deux moules ronds de 9 po, ou encore des moules à cupcakes.

Laissez refroidir le gâteau 15 minutes puis démouler. Puis, laissez refroidir complètement avant de compléter l'oeuvre d'art de votre ganache au chocolat favorite (la mienne: beurre, lait et sucre à glacer!)



Pour le manger, c'est au goût de chacun: Ma grand-mère et mon frère le mangent dans un bol avec crème 35% (Amen), je le mange en gardant le glacage pour la fin... Mais je crois que peu importe la manière employée pour le déguster, ce gâteau au chocolat est un classique de la nourriture réconfortante...

P.s.: Je suis persuadée que ma mère aimerait que j'ajoute le commentaire suivant, à l'intention de ceux qui voudraient le confectionner pour un souper d'invités: Il est bien meilleur le lendemain.

À+ 
LA

samedi 13 novembre 2010

Une surprise.

Encore du thé!

Ben oui, pour récompenser ma bonne note en Statistiques - Analyses Corrélationnelles (vous pouvez atteindre ce bonheur académique si vous étudiez aux études supérieures en sciences), ma douce moitié m'a offert une délicieuse surprise et en lien avec ma nouvelle obsession (le thé)...
Une théière!


Belle petite théière Curve avec infuseur à thé intégré (Dieu existe) en vente chez David's Tea notamment... tout pour faire le bonheur de vos étudiantes! Merci chéri!

LA

mardi 9 novembre 2010

Pizza Da Willy

Avertissement*Cette chronique pourrait engendrer un profond sentiment de nostalgie chez un de nos membres...

Si vous allez un jour à Milan, vous devez ab-so-lu-ment gouter à la Pizza Da Willy. Il existe plusieurs succursales différentes à travers la ville, mais c'est celle-ci que je connais (7 Via Vigevano). Il faut prendre la «Da Willy», donc celle qui porte le nom de l'établissement (toujours bon signe).


Ma soeur et ses amis ont découvert cette pizzeria lors d'un échange étudiant à Milan, il y a quelques années. Depuis, j'y suis moi-même allée et je dois avouer que de gouter à la vraie-de-vraie Da Willy fut un des moments marquants de mon voyage (sans blague)! On a maintes et maintes fois cuisiné cette recette en famille ou entre amis, je dirais même que c'est rendu un classique. Cette pizza est simplissime (comme dirait Josée DiStasio), mais la fraîcheur des ingrédients fait vraiment la différence.

Il faut d'abord mettre au four la pizza avec la sauce tomate et le mozarrella seulement (habituellement du mozarella ordinaire mais ce soir on voulait se gâter). Une fois la pizza bien chaude et croustillante, on ajoute le reste des ingrédients et on sert immédiatement.



Voici la vraie-de-vraie Da Willy, j'en rêve encore! Bien que la pizza soit gigantesque, je n'ai jamais pu la partager. Il faut noter qu'il est rare que je partage ma nourriture (surtout s'il s'agit de frites ou d'un dessert, quand je m'assume, je ne veux pas qu'on interrompe mon moment de bonheur). Oui c'est de l'égoïsme (ça aussi je l'assume).


Ciao tutti, buon appetito!

MH

lundi 8 novembre 2010

Pasta al vino ou les pâtes ont trop bu


Le dimanche, j'adore cuisiner des pâtes. C'est un plat tellement réconfortant avant d'amorcer une nouvelle semaine. Plus il y a de crème et d'ingrédients «non santé» dans la recette, plus elle m'inspire. En cherchant sur le site de Josée DiStasio, je suis tombée sur cette recette. Des pâtes au chorizo cuites dans le vino, j'aime ton style Josée!

On a choisi un vin de dépanneur très ordinaire. La recette nécessitant une bouteille entière, pas question de piger dans notre cave à vin (On n'a pas vraiment de cave à vin, mais j'aimerais tellement pouvoir dire ça. Surtout que LA m'a confié aujourd'hui avoir réussi à accumuler près de 22 bouteilles!). Bref, on achète ledit vin de dépanneur qui goûte vraiment mauvais (j'ai coupé la bouteille de la photo, par respect) et on complète avec de l'eau.

La recette est très simple, il faut poêler le chorizo et les champignons dans deux casseroles distinctes, avant de les combiner. Faute d'avoir trouvé du rapini au petit marché près de chez moi, j'ai remplacé par deux bonnes vieilles courgettes (comme dirait Josée, qui prône les remplacements, si on n'a pas de rapini, on peut aussi utiliser tout autre légume vert qui goûte bon...exit donc les choux de bruxelles).

Je n'aurais jamais cru dire ça, mais une chance que les courgettes étaient là! Notre sauce manquait tellement...de sauce! Comment dire, c'était sec comme une dinde de Noël. Comme les pâtes étaient cuites dans le vin, on n'a pas vraiment osé déglacer avec encore plus de vin (en plus, que buvait-on avec notre souper? Du vin!). En vain (jeu de mots!), notre préparation reste sèche.


Les pâtes prennent la couleur du vin mais leur goût est beaucoup moins prononcé que ce à quoi on s'attendait


La morale de cette histoire: si vous décidez de faire la recette, osez déglacer avec du vin. Peut-être qu'une sauce à base de tomates aurait été plus intéressante...


Le conjoint s'est quand même resservi (une montagne) donc ça ne devait pas être si pire...

À bientôt!

MH