mardi 31 juillet 2012

Tarte à la farlouche


«Crois-tu que la tarte à la farlouche est vouée à disparaître?» me demande tout bonnement mon père, un lundi soir bien tranquille. «À quoi? C'est quoi ça de la farlouche? Un poisson?»...

Et bien non, sachez que ce n'est pas un poisson, mais une sorte de «mincemeat» typiquement québécois. Il est grand temps que je connaisse mes classiques bonyenne! Mais je ne suis pas la seule à être étrangère à la farlouche. Certains disent ferlouche, d'autres fourlouche...Bref, tout ça m'apparaît fort louche (haha!). Fidèle à mes habitudes, je texte LA dès mon arrivée à la maison...



Il existe plusieurs versions de la fameuse tarte à la farlouche. Avec ou sans noix, avec ou sans raisins secs, sans cuisson, au four...Difficile de s'y retrouver. Moi qui croyait me fier à ce joli livre vintage légué par ma mère, son manque flagrant d'indications claires m'oriente finalement vers la précieuse source qu'est Internet.


Commencer par faire une recette de pâte brisée (on est en terrain connu ici, j'ai choisi la recette parfaite de Ricardo). Pour deux abaisses, vous aurez besoin de:
  • 2 tasses et 1/4 de farine tout usage
  • 1/4 cu à thé de sel
  • 3/4 tasse de beurre non salé froid coupé en petits cubes
  • 6 cu à soupe d'eau froide
Mélanger grossièrement la farine et le sel. Puis, au robot ou à l'aide d'un coupe-pâte (ou de deux couteaux), incorporer le beurre jusqu'à l'obtention d'une consistance de sable mouillé. Ajouter l'eau froide, graduellement, pour que le mélange demeure homogène. Former une boule, envelopper dans une pellicule plastique et réfrigérer au moins une heure.

 
Après une heure, couper la pâte en deux (pour les deux abaisses) et rouler la première abaisse dans un plat à tarte standard. Piquer à la fourchette à plusieurs endroits et cuire au four à 350 degrés F, pour environ 15 minutes (jusqu'à ce que la croûte devienne dorée). Réserver.


Pour la farlouche (ça me fait rire à tout coup), mettre tous les ingrédients suivants dans une casserole sur feu moyen et bien homogénéiser (environ 10 minutes) :
  • 1 tasse de mélasse
  • 1 tasse de lait
  • 3 oeufs battus
  • 1 tasse de cassonade
  • 2 cu à soupe de beurre
 
Une fois le mélange bien homogénéisé, ajouter 2 cu à soupe de fécule de maïs et laisser épaissir quelques minutes à feu doux. Retirer du feu et ajouter 1 tasse de raisins secs. Puis, verser dans l'abaisse de tarte précuite. J'ai pour ma part ajouté une petite bande de pâte à tarte pour éviter les débordements de farlouche dans le four (bonne idée!). Cuire 25 minutes à 350 degrés F et laisser refroidir complètement avant de servir.


À servir sur une nappe à carreaux en écoutant du rigodon.

À bientôt!

MH

lundi 30 juillet 2012

Thé glacé maison


Du thé glacé maison, c'est si facile à faire qu'il n'y a pas d'excuse pour en acheter du déjà tout fait. C'est ma MH qui m'a récemment raconté qu'elle s'en faisait pratiquement un pichet par jour, d'un thé différent à chaque fois et qu'elle le gardait au frais dans les temps chauds qui courent. Quelle idée "fraîcheur" et tendance (MH est "fraîcheur" et tendance)!

Voici donc ma recette de thé vert glacé maison:

- 10 tasses d'eau
- 3 cu. à table de votre thé vert favori (David's Tea a une liste très exhaustive de thés parfaits pour les thés glacés... J'ai pour ma part choisi mon préféré, Noix Grillées)
- 3/4 tasse de sucre (dans ma recette, j'ai mis 1 tasse mais je trouvais le tout un peu trop sucré)
- 2 citrons (1 pour le jus, 1 pour les quartiers)
- 2 limes (1 pour le jus, 1 pour les quartiers)
- Menthe fraîche


- Faire bouillir la moitié de l'eau (5 tasses). Y faire infuser le thé, un bon 5 à 8 minutes (dépendemment du thé utilisé). Lorsque bien infusé, retirer la poche de thé.

- Dans un grand bol, verser l'eau chaude et y ajouter les 5 tasses d'eau restantes, froides. Incorporer le sucre. Ajouter quelques feuilles de menthe fraiches et le jus de citron et de lime.


- Réfrigérer au moins une heure, ou jusqu'à ce que le thé soit bien froid. Idéalement, le laisser toute une nuit au frais.


- Au moment de servir, ajouter des quartiers de lime, de citron, de la glace et de la menthe fraîche.


Et... Déguster! Bien entendu, le goût du thé glacé change du tout au tout lorsque l'on varie le thé à infuser. Toutefois, il faut toujours le relever avec un peu d'acidité (agrumes) et du sucre (sinon attention les "Iced Tea" non-sucrés des États-Unis).


Parfait comme cadeau d'hôtesse ou pour désaltérer ses invités! Les variantes sont infinies et seront les bienvenues en cet été de canicule.

A+
LA

dimanche 22 juillet 2012

Kazu


Le Kazu est définitivement une des adresses les plus hip de Montréal. Les foodies connaissent assurément ce bistro japonais qui sert depuis quelques années des plats succulents, exotiques et fins. Le chef d'origine japonaise a travaillé au Toqué! avant de partir son propre restaurant. Bref, il me tardait d'essayer le Kazu: je bavais littéralement devant mon écran d'ordinateur à chaque fois que je lisais un article sur cet endroit. De plus, vous connaissez mon amour pour la cuisine asiatique. 

Le petit bistro est situé dans l'ouest de la ville, aux angles des rues Ste-Catherine et St-Marc. On le reconnait de loin, par la file d'attente... Car oui, il faut attendre. Et longtemps, malheureusement. Les réservations ne sont pas acceptées et les odeurs qui émanent du restaurant rendent l'attente encore plus interminable: on a très hâte de goûter! Tant pis, le repas sera d'autant plus bon. 


En attendant dans la file, on peut consulter le menu. Ainsi, on peut déjà faire notre choix et être servis plus rapidement. Aux murs, de grandes feuilles volantes nous informent des spéciaux du jour. Très boui-boui et original!



On s'attable enfin sur une petite table en bois et on commence avec un verre de vin blanc, au prix modique de 5$. Comme nous avons très faim, on prend peu de temps pour faire notre choix. L'ambiance du restaurant est charmante: conviviale, amusante et très décontracte. Et au risque de me répéter, ça sent bon!



On commence par des giozas (dumplings frits) et une croquette à la crevette. Les giozas sont chauds, goûteux et la sauce acidulée qui les accompagne est succulente. Toutefois, des deux entrées, c'est la croquette de crevettes qui l'emporte: garnie généreusement de laitue vinaigrée, elle est constituée d'un pain style muffin anglais (japonais) grillé et moelleux et d'un petit pâté de crevettes. Wow.



Inspirées par nos voisins de table, on enchaîne avec le porc 48 heures (Buta-Don). Servi dans un immense bol oblique avec du riz rond et collant comme on l'aime, ce plat est mon coup de coeur de la soirée. On nous dépose de petits bols et des cuillers pour se le partager. On combine à chaque bouchée un peu de riz et du porc tranché mince, accompagné de gingembre mariné. Rien à voir avec le porc au gingembre normalement servi dans les restaurants asiatiques. 


Et finalement, on dégustera le populaire plat du Kazu qui est tout aussi impressionnant que bon: le bol de saumon et de thon crus. Sous l'épaisse couche de nouilles (?) frites, on retrouve de savoureux morceaux de saumon et de thon, de la salade, des graines de sésame, de l'oignon vert et du riz. On mélange le tout avec la vinaigrette sucrée et acidulée et on rayonne de bonheur. Le goût aérien des petites nouilles frites me rappelle celui des hosties, mais en meilleur.  


Question de clore parfaitement la soirée, je me gâte avec une crème glacée maison au thé matcha. Encore ici, rien à voir avec la glace parfumée d'avance de thé infusé: le thé matcha est saupoudré directement sur la crème glacée, ce qui lui confère un goût original qui oscille entre l'amer et le sucré. Délicieux. 


Et voilà, comme cela m'arrive trop souvent à la rédaction de mes billets, j'ai un craving intense de Kazu. J'y retournerai à l'heure du lunch, pour y goûter la soupe ramen qui n'est disponible que le midi. J'essayerai aussi la formule take-out, une alternative intéressante à la file d'attente. Je vous conseille chaleureusement cette adresse, qui m'a séduite de A à Z (service trop gentil).

LA
Kazu
1862 rue Sainte-Catherine Ouest
Montréal 514-937-2333

mercredi 18 juillet 2012

Tarte aux bleuets


S'il y a une chose de particulièrement plaisant l'été, c'est l'abondance des petits fruits dans les marchés. Et les desserts à base de bleuets, framboises ou fraises donnent toujours un super résultat, avec un minimum d'effort. Cette recette provient de l'émission spéciale que Josée DiStasio avait tournée dans le Maine. Le homard, le maïs et...la tarte aux bleuets! Voilà un menu tout désigné pour une chaude soirée d'été!

Pour ladite tarte, vous aurez besoin de:

- 4 tasses de bleuets (2-3 chopines)
- 1 tasse de farine d'avoine (gruau)
- 1 et 1/4 tasse de farine
- 1/4 tasse d'amandes rôties tranchées finement (on peut aussi utiliser des amandes en poudre)
- 2/3 tasse de beurre à température ambiante
- 1/2 tasse de sucre + 2 cu à soupe
- Le zeste d'un petit citron
- 2 cu à table de fécule de maïs
- 1 pincée de sel
- 1 pincée de cannelle
- 1 cu à thé d'essence de vanille
- 1/4 tasse de gelée de bleuets


1. Préparer d'abord la pâte, à l'aide d'un mélangeur ou à la cuillère de bois (+ biceps). Défaire le beurre en crème et y ajouter le sucre. Ajouter la vanille, le sel et la cannelle et mélanger de nouveau. À la cuillère ou à la main, ajouter la farine, l'avoine et les amandes en poudre. Former une boule et réfrigérer la pâte pour environ 30 minutes. 


2. Pendant ce temps, préchauffer le four à 400 degrés F. Ajouter le zeste, la fécule de maïs et 2 cu à soupe de sucre aux bleuets et bien enrober.


3. Abaisser la pâte dans un moule à tarte à fond amovible. C'est simple comme tout, la pâte a la consistance de la pâte à modeler! Enfourner pour 15 à 20 minutes, le temps qu'elle devienne bien dorée. 

4. Au sortir du four, ajouter le mélange de bleuets. Plus y a de bleuets, mieux on se porte. Il ne faut pas lésiner! Enfourner à nouveau pour 25 minutes. Josée suggère d'enrober le rebord de la tarte de papier d'aluminium pour éviter qu'il ne brûle (bien vu!).


Après 25 minutes, les bleuets devraient être bien ramollis et votre maison devrait sentir divinement bon! Laisser reposer la tarte sur une grille. Pendant ce temps, ramollir à feu doux 1/4 de tasse de la gelée de votre choix. J'ai choisi celle-ci, aux bleuets sauvages (excellent choix!).


Badigeonner la tarte de la gelée liquéfiée pour la rendre digne des plus grandes pâtisseries.



À déguster avec de la crème, glacée ou fouettée, selon vos goûts!

Bon appétit!

MH

lundi 16 juillet 2012

Gâteau à l'orange de maman


L'été apporte son lot de saveurs. Pour moi, les agrumes ont tout ce qu'il y a de plus estival. Quoi de mieux qu'une bonne eau au citron pressé, un thé glacé rehaussé de quartiers de lime et de citron, des fraises au sirop d'érable et au citron ou des popsicles à l'orange (les préférés de mon père) en temps de canicule? Et que dire de l'incontournable de la cuisine d'été de ma mère: son gâteau à l'orange. 

À l'allure d'un cake anglais, il saura assurément charmer vos convives. Facile et "faible en gras" (...), il ne nécessite même pas d'oranges entières... Uniquement du jus d'orange!

Pour le cake:
- 4 oeufs
- 1 1/2 tasses de sucre granulé
- 1/3 tasse d'huile végétale (j'utilise de l'huile de canola)
- 1/3 tasse de jus d'orange véritable avec pulpe
- 1 1/2 tasses de farine tout usage
- 1 cu. à thé de poudre à pâte
- une pincée de sel

Pour le glaçage:
- Sucre à glacer (à l'oeil, environ 1 1/3 tasses)
- 1/4 tasse de beurre non-salé
- 1/4 tasse de lait
- Quelques gouttes de jus d'orange
- Zeste de citron


1. Au mélangeur électrique, battre à haute intensité les 4 oeufs jusqu'à l'obtention d'une mousse. 

2. Ajouter graduellement le sucre granulé, l'huile végétale et le jus d'orange aux oeufs battus.


3. Dans un deuxième bol, tamiser la farine (cela évite les grumeaux). Y ajouter la poudre à pâte et le sel et bien mélanger. Incorporer au mélange d'oeufs, de sucre et de jus d'orange.


4. Dans un moule graissé d'avance, verser le mélange. Ma mère a un joli moule à gâteau en forme de fleur qui pourrait faire peur aux "beurreux" de moule (beaucoup de détails= long "beurrage" de moule). C'est pourquoi elle y verse un peu d'huile végétale avant de l'agiter un peu! De plus, contrairement au beurre, l'huile ne brûle pas lors de la cuisson.


5. Cuire environ 50 minutes à 350 degrés F. Vérifier la cuisson avec le bout d'une fourchette. Vous connaissez le truc... Si elle ressort propre, c'est prêt!

6. Pendant ce temps, préparer le glaçage. Celui-ci se doit d'être assez liquide et en petite quantité. Le gâteau étant assez goûteux, le glaçage doit simplement y ajouter de la texture et un peu de fraîcheur. Mélanger à l'oeil le sucre à glacer avec le beurre fondu et le lait. Ajouter un peu de zeste de citron pour clore le tout. 


Au moment de servir, le verser doucement sur le gâteau.


Et voilà! Une petite recette toute simple à essayer, qui offre une très belle alternative au sempiternel gâteau au chocolat ou à la vanille. Et à bien y penser, j'imagine très bien ce gâteau servi en hiver, au moment du thé ou du chocolat chaud... Mais on n'est pas encore rendus là, merci mon Dieu!


Bonne canicule!
LA

jeudi 12 juillet 2012

Granité au thé vert masala et à la menthe


Avec une autre canicule à l'horizon sur Montréal, quoi de mieux qu'un bon granité maison pour se rafraîchir à moindre coût. À défaut d'avoir une sorbetière, je me suis toujours gardée de faire des glaces et des sorbets moi-même. Pourtant, les granités sont tout aussi rafraichissants et se font sans aucune machine, il suffit d'un congélateur! Et en prime, les possibilités sont infinies. 

Si vous avez un plan de menthe chez vous, peut-être ne savez plus quoi en faire. Ça pousse! Voilà une recette toute désignée (à part le mojito bien sûr) pour l'utiliser.


La base des granités est presque toujours un sirop simple. Sur feu moyen, dissoudre 1 tasse de sucre blanc dans 1 tasse d'eau. Porter à ébullition puis, baisser le feu et laisser mijoter environ 3-4 minutes. Retirer du feu et ajouter une dizaine de feuilles de menthe hachées finement et une bonne cuillère à soupe du thé de votre choix (choisir un thé qui se marie bien au goût du sucre).

Mon préféré est celui-ci, un thé vert masala aux épices offert par une experte en thés:
 

Laisser infuser le thé et la menthe dans le sirop simple pendant environ 10 minutes et passer au tamis.


Puis, déposer dans un plat allant au congélateur, assez large pour ne pas que le liquide ait plus de 2 cm de hauteur. Congeler pour au moins 2 heures et, si vous le pouvez, défaire le mélange à la fourchette à chaque demie-heure pour l'homogénéiser et rendre la congélation plus uniforme.


Le mien aura finalement passé la nuit au congélateur et la consistance était parfaite!


Au moment de servir, on peut aussi ajouter une once d'alcool et transformer le granité en un trou normand rafraichissant!

Bonne canicule!

MH

jeudi 5 juillet 2012

Les 400 coups


Pour mon anniversaire, j'ai eu la chance d'être invitée par le conjoint au restaurant Les 400 Coups. Vous connaissez probablement ce restaurant du Vieux-Port de Montréal, dirigé par les chefs Marc-André Jetté et Patrice Demers (le roi des desserts) et la sommelière Marie-Josée Beaudoin. Considéré comme l'une des meilleures adresses à Montréal, il me tardait de la visiter pour cette occasion spéciale. 

J'ai pris de modestes photos du repas, qui ne rendent malheureusement pas justice à toute la beauté et la finesse du repas qui nous a été servi. Pardonnez-moi, mais j'étais beaucoup trop énervée et pressée de goûter à tout ce qui arrivait à notre table. Pour faire une description juste des plats, je devrais être critique gastronomique, ce que je ne suis malheureusement pas... J'essayerai quand même! 

Mais notez que ce fut mon meilleur repas mangé à vie. Oh oui, rien de moins.


Nous avons commencé par deux entrées: j'ai choisi les crevettes tachetées sauvages servies dans une petite portion de crème aux asperges blanches et citron. Les crevettes étaient succulentes et j'aurais pu prendre un bol complet de la crème d'asperge. Impeccable. 


Le conjoint a pour sa part choisi une salade de fenouil, mozzarela di buffala, amande, abricot et céleri. Une entrée fraiche et croustillante à souhait. On était impatients de voir la suite!


Au repas, le choix fut difficile de mon côté: tout me mettait l'eau à la bouche. Le serveur m'aida à faire mon choix en me suggérant les pétoncles et le porcelet: pétoncles poêlés, carré de porcelet, purée de choux-fleurs et choux-fleurs entiers, champignons pieds-bleus, le tout arrosé d'une vinaigrette de jus de viande. Amen! Les pétoncles fondaient littéralement dans la bouche comme du beurre. Le carré de porcelet se mariait parfaitement avec le goût des pétoncles et était judicieusement cuisiné. 


De l'autre côté de la table, un doré de lac servi sur haricots verts et asperges, accompagné d'une émulsion à l'ail des bois. La portion était généreuse et l'émulsion relevait merveilleusement le goût du doré. Un autre succès. 


Pour le dessert, nous avons décidé de partager le pot-de-crème au chocolat, caramel et fleur de sel de Patrice Demers (j'adore ses émissions). Servi dans un joli pot Masson, il a joliment clôt notre repas. Le goût sucré/salé de la crème et de la mousse au chocolat était absolument génial. Les petits cookies croquants au centre ajoutaient une merveilleuse texture au dessert.


Le service était courtois, discret et très professionnel. Bref, Les 400 Coups est à la hauteur de sa réputation: indéniablement la meilleure expérience gastronomique de ma vie! C'est une adresse que je recommanderai chaudement et que je re-visiterai... lors d'occasions spéciales!

A+
LA
400 rue Notre-Dame Est
Montréal, Québec
(514) 985-0400