vendredi 8 octobre 2010

L'expérience des pâtes fraîches.

Pour la première expérience culinaire digne de ce nom, il nous fallait une épreuve de taille.

Après l'écoute d'une énième émission «Les Chefs», MH, se sentant inspirée, invite LA à concocter les fameuses PÂTES FRAICHES. Vous serez d'accord chers lecteurs que cette petite ''machine-pressoir'', indispensable dans la confection de cette recette, fait peur. On se l'avoue...

Et quel hasard, MH informe LA que sa mère en possède fièrement une!...

LA, malgré la crainte, accepte le défi. C'est ainsi qu'une visite au marché Jean-Talon en vélo s'impose.

Arrivées à la maison, on se lance immédiatement dans la préparation de notre pâte. Deux étapes cruciales se présenteront à nous:

  • La formation de la pâte au ro
bot
  • Le lissage de la pâte dans ''THE'' machine

Et comme on aime les défis, on choisit deux recettes plutôt qu'une:

  • Gnocchis sans patate (oui oui) de chef Louis
  • Raviolis au ricotta et à la roquette

Verre de rosée à la main, on se lance!

L'inquiétude arrive lorsque nous ajoutons tous les ingrédients au robot culinaire: voilà, notre pâte ne prend pas. Elle granule. En bon québécois: elle ne pogne pas en grosse boule.



Nous persévérons. Rajoutons un peu d'eau. Persévérons. Un peu d'eau. Paniquons...

Et puis MIRACLE!

Une belle boule se forme enfin. Le tour est joué!!! Folles de joie, nous crions un peu.

Vous voyez comme on s'amuse facilement?


Cette boule sera la pâte de nos raviolis. Nous l'emballons dans un beau papier saran, et hop direction le frigo pour au moins 30 minutes.


Amusées, nous entamons la pâte à gnocchis avec plus de confiance.

Mais quel jeu d'enfant...(merci chef Louis!)

Nous obtenons une pâte aussi belle que la première et beaucoup plus rapidement! Nous préparons les gnocchis immédiatement. MH apprend fièrement à LA comment obtenir une forme de gnocchis parfaite: on roule dans nos mains que l'on écrase par la suite avec le bout d'une fourchette.



Afin de laisser encore quelques minutes de repos à notre pâte à raviolis, nous entamons la farce de ceux-ci. On invente... pas nécessairement parce qu'on est bonnes, mais parce qu'on n'a pas de recette de farce sous la main. Voici nos ingrédients:

  • Ricotta
  • Roquette
  • Jus de citron
  • Zestes de citron
  • Pâte de piments doux du Lago di Como (juste un peu... pour être ''fancy'')
  • Sel et poivre


Il est maintenant le temps d'applatir notre pâte à ravioli réfrigérée préférée. La machine nous regarde du coin de l'oeil... À l'attaque.


LA propose de tenir ''THE'' machine au comptoir parce que attention, ça bouge! MH place la pâte à l'embouchure et roule, à l'aide de ses immenses muscles, la manivelle...

Magie! C'est si simple!

On se trouve bien meilleure que «Les Chefs»! Du premier coup, on obtient une pâte super lisse. Mais attention: il faut la passer plusieurs fois à différents niveaux pour l'applatir au maximum (du niveau 1 à 6). Le niveau 7 rend la pâte trop mince et trouée.


On refile le tout à notre amie, qui s'occupera de la confection minutieuse des raviolis. À l'aide d'un oeuf battu, on peut «sceller» les côtés de la pâte afin d'obtenir de vrais petits raviolis!

Ils sont magnifiques. On s'émerveille (ou c'est peut-être le rosé qui fait effet...). On est maintenant tombées en amour avec ''THE'' machine.


Devenue notre meilleure amie, nous fabriquons des spaghettis (qui nous serons complètement inutiles car ils finiront leur courte existence collés en moton au fond de la passoire, mais quand même, c'était bien plaisant).


Il est venu le temps de préparer notre sauce... plutôt NOS sauces puisqu'on aime la vie compliquée! Il commence à se faire tard et nos invités ne tarderons pas à arriver.

On dresse la table et Hop! Aux fourneaux.


Pour les raviolis, une autre sauce inventée à mesure:

Champignons séchés réhydratés préalablement dans un peu d'eau au micro-ondes

Oignons

Vin blanc

Pignons du pakistan (information importante soulignée par la marchande de noix)

Crème 15%

Persil italien au moment de servir

(Pour les gnocchis, on ne vous mentira pas... Nous avons acheté l'excellente sauce aux tomates et saucisses d'une des boucheries du marché Jean-Talon. À cela, nous ajoutons des morceaux de mozarella di buffala coupés grossièrement.)

Nous faisons bouillir nos délicats raviolis (oui, petite erreur peut-être: nous avons fait la pâte trop fine... Mais comme dirait Julia Child : ''Never apologize!'') dans de l'eau salée. On fait de même pour nos amis gnocchis.


On leur ajoute chacun leur sauce respective, les invités arrivent tous à temps et prennent place...

ET VOILÀ!



Non mais quelle fierté nous ressentons. Mais pour l'instant, ce n'est que beau et appétissant... Est-ce que le tout sera délectable?

À vos fourchettes...

Verdict: Très bon. On ne dira pas excellent parce que nous sommes modestes, mais il y a de quoi être fières. La sueur de nos fronts n'aura pas été vaine.

Et notre ami pose la question cruciale... Payerons-nous pour un tel plat au restaurant?

Par politesse envers notre première expérience culinaire digne de ce nom ou tout simplement par honnêteté, la réponse est unanime à la table:

Oui!


MH & LA







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